jeudi 6 septembre 2012

Article intéressant

Un article publié dans les ECHOS, montre bien à quel point certaines décisions peuvent avoir un effet très important sur la vie d'une société, aussi grosse soit elle.
Et si la filière solaire de BP (soit BP Solar) était sacrifié pour dégager du cash en vue d'une procédure longue et coûteuse. Ceci d'autant plus, qu'en temps de crise, le greenwashing n'est plus de mise.

A méditer...

Ci dessous, le texte de l'article :


Washington accuse BP de négligence dans la marée noire de 2010

Ces propos publiés mardi font chuter le titre BP à la Bourse de Londres, où, vers 7h50 GMT, il reculait de 3,44% à 421,6 pence alors que l'indice regroupant les valeurs pétrolières européennes cédait 0,68%.
"Le ton utilisé par le département de la Justice est évidemment décevant. Il suggère que les espoirs d'un règlement à l'amiable sont en voie d'évanouissement", note Oriel Securities
"Nous pensons que BP va riposter (...) Le risque est que le procès peut s'étaler sur plusieurs années, ce qui est susceptible de peser sur l'action."
Les autorités américaines veulent établir la responsabilité du groupe pétrolier britannique dans la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis.
"Le comportement, les termes et les décisions de ces dirigeants de BP auraient été inacceptables dans une entreprise de taille moyenne, fabricant des articles de bonneterie mis en vente dans un centre commercial de banlieue", écrivent les avocats du gouvernement dans un document transmis le 31 août à la cour fédérale de la Nouvelle Orléans.
Les avocats précisent qu'ils ont décidé de fournir des exemples des négligences supposées de BP au vu, selon eux, des tentatives entreprises par la société auprès d'un juge fédéral pour être exonérée de toute responsabilité.
Fin juillet, un agence fédérale américaine avait déjà souligné des manquements déjà pointés dans de précédentes enquêtes sur l'explosion de la plate-forme Deepwater Horizon.
Le rapport du Chemical Safety Board avait dénoncé de la part de BP et Transocean "de multiples carences dans le système de gestion de la sécurité qui ont contribué à l'accident".
BP, propriétaire majoritaire et opérateur du puits Macondo, risque toujours des sanctions au civil voire au pénal.
Le groupe britannique a déjà provisionné 37,2 milliards de dollars pour faire face à la catastrophe et la marée noire pourrait lui coûter au total 69 milliards si la justice juge BP coupable de faute grave, ce que le groupe conteste avec vigueur.
Le 20 avril 2010, l'explosion d'une bulle de méthane a fait 11 morts sur la plate-forme de forage, déclenchant la pire marée noire de l'histoire des Etats-Unis. Près de cinq millions de barils de pétrole se sont répandus pendant près de trois mois dans le golfe du Mexique, souillant les côtes de quatre Etats.
Personne n'était immédiatement disponible chez BP pour commenter l'information.
Au niveau actuel, le cours de Bourse de BP est toujours de 30% inférieur à ce qu'il était avant l'accident du puits Macondo.

jeudi 19 juillet 2012

Dernière ligne droite

C'est l'heure de la dernière ligne droite.
Si le désir de BP est respecté, BP Solar ne devrait plus exister à la fin de l'année, soit dans 5 mois.

Les batailles s'organisent là ou c'est possible (les législations diffèrent énormément suivant les pays) mais nous concernant, l'inquiétude grandit.

BP Solar France (ex APEX BP Solar) va être vendue seule, "l'activité ne cadrant pas avec les autres entités du groupe".

Ce n'est pas faute d'avoir essayer de s'adapter au cours des 3 derniers plans sociaux (2007, 2010 et 2011).

Les différents intervenants dans la reprise doivent savoir que nous sommes là, et bien là, d'où ce billet d'humeur.

mercredi 25 janvier 2012

Nouvelle, mais dernière étape

Ce blog a été ouvert en Février 2010 pour témoigner d'une situation très difficile chez Apex BP Solar, filiale de BP Solar.

Le combat nous a mené en 2010 à obtenir des conditions de départ honorables pour une cinquantaine de salariés.

Apex BP Solar est alors devenue BP Solar France.

Depuis, BP Solar n'a cessé de changer de stratégie (à se demander si il y en a vraiment une) pour arriver en 2011 à faire un nouveau PSE pour supprimer le secteur de la distribution et les postes connexes, au niveau du groupe. Cela nous a mené de nouveau à obtenir des conditions de départ pour une dizaine de salariés (en France).

Aujourd'hui, BP jette l'éponge (et BP Solar avec) ...
La fermeture est annoncée, programmé pour la fin de l'année. Au niveau mondial, cela représente des centaines d'emplois directs.

Nous ne resterons pas sans rien faire, et à travers ce blog (réactivé pour l'occasion), nous témoignerons et nous pèserons de tout notre poids dans les négociations qui s'annoncent longues et difficiles.

Nous comptons sur le soutien de tous.

Les salariés, toujours debout, de BP Solar France.

mardi 2 août 2011

Bonne analyse

Une bonne analyse à lire ici (en Anglais), mais qui résume bien la nouvelle stratégie du groupe...

Déplacer et surtout supprimer les emplois, pour inventer, développer, marqueter, vendre des biens, mais ne plus faire.

En se focalisant uniquement sur les projets, BP Solar ne sera plus un "faiseur", mais une entreprise capable de générer rapidement des revenus, en limitant les risques.

Ça ne sera plus vraiment une entreprise "classique", mais une appareil financier !!!

mardi 26 juillet 2011

Cette fois, c'est Outre Manche

Un nouvel article à lire ici, qui est on ne peut plus explicite sur l'arrêt de la distribution (et de la fabrication propre)...

On attend (sans le provoquer pour le moment) le premier article de la presse Française.

lundi 25 juillet 2011

Ça se rapproche

Je ne maîtrise pas encore la langue de Goethe, mais une traduction rapide avec Google translate laisse penser que nos voisins Allemands commencent à parler de la réorganisation du groupe.


Allez, la presse Française, encore un petit effort...

Un nouvel article

Il ne se passe pas un jour sans qu'un nouvel article ne paraisse sur le net ou dans la presse papier.

A lire ici, un article dans lequel il n'y a rien de neuf par rapport à la semaine dernière, mais la nouvelle se répand très vite.